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Nous avons souvent abordĂ© sur ce carnet la question du souci de soi, trĂšs prĂ©sente dans l’éthique et la maniĂšre de vivre des philosophes antiques. Le rapport au corps, en particulier, est rĂ©guliĂšrement questionnĂ© par les Anciens, dĂšs lors qu’il entre en opposition avec le soin de l’ñme, caractĂ©ristique principale du choix de vie philosophique dans l’AntiquitĂ©. Dans la prochaine sĂ©rie de billets que je vous propose, LĂ©onore Emery, Ă©tudiante Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne, explore le thĂšme du corps et de la concupiscence chez saint Augustin, Ă  partir de sa lecture des Confessions. C’est l’occasion d’approfondir un courant de pensĂ©e religieux contemporain du nĂ©oplatonisme et de mettre en Ă©vidence, sur une mĂȘme thĂ©matique, les diffĂ©rences d’approche concernant la question du corps. Bonne lecture! MaĂ«l Goarzin Augustin 354-430 ap. philosophe chrĂ©tien et PĂšre de l’Eglise, expose dans les Confessions une biographie sans dĂ©tour, oĂč doutes et repentances sont les maĂźtres-mots. Chemin de vie parsemĂ© d’embuches, il nous rĂ©vĂšle son combat contre les concupiscences de la chair humaine pour dĂ©voiler le seul vĂ©ritable but de toute bonne vie une union avec Dieu. Ainsi il nous rĂ©vĂšle une maniĂšre de vivre tournĂ©e vers le Seigneur, oĂč la philosophie tardo-antique y trouve en partie sa place. Dans ce premier billet consacrĂ© Ă  Augustin, nous allons donc dĂ©couvrir la conception augustinienne de la concupiscentia, composante de la volontĂ© de l’homme qui le pousse Ă  aller contre l’Ordre de Dieu, et le lien Ă©troit qu’elle entretient avec le pĂ©chĂ© originel. La vie humaine Quand tout mon moi sera fixĂ© Ă  toi, il n’y aura plus nulle part douleur et travail. Ma vie pleine de toi sera vivante. Celui que tu combles s’allĂšge. Moi, je ne suis pas plein de toi, et je suis un fardeau pour moi. »[1] Ainsi dĂ©bute le chapitre 39 du Livre X des Confessions. La finalitĂ© de la vie chrĂ©tienne, ou du moins du combat spirituel, semble ĂȘtre l’union avec Dieu par laquelle le cƓur de l’homme ressortira pur et rempli, et dans lequel ni douleur et ni labeur n’aura sa place.[2] La vie humaine, selon le thĂ©ologien, apparaĂźt d’ores et dĂ©jĂ  comme un terrible poids quand bien mĂȘme nous sommes baptisĂ©s ou non. En effet, l’existence n’est pas de tout repos et, pour ceux qui dĂ©sirent s’unir Ă  Dieu, le chemin semble semĂ© d’embĂ»ches. Selon Augustin, la lutte contre diverses tentations et dangers caractĂ©rise au plus haut point tout chemin menant Ă  Dieu. Nous retrouvons dans la formule typiquement augustinienne Ma vie pleine de toi [
] » l’idĂ©e d’un Souverain Bien, si l’on reprend les termes de la tradition philosophique antique.[3] Cette union avec le divin peut aisĂ©ment nous faire penser aux nĂ©o-platoniciens selon lesquels la finalitĂ© de tout vie Ă©tait le retour Ă  l’Un. Ainsi choisir une vie bonne, dirigĂ©e vers Dieu, suppose alors la possibilitĂ© d’une vie contraire ; une forme de vie opposĂ©e et menĂ©e selon d’autres principes.[4] La plupart des chercheurs s’accordent Ă  dĂ©finir l’antithĂšse de la bonne vie comme une vie conduite selon la chair », ce qui semble suggĂ©rer que la vie bonne est guidĂ©e par l’esprit », si l’on reprend l’opposition fondamentale et traditionnelle de ces deux entitĂ©s. Une vie menĂ©e selon la chair » se dĂ©finit principalement par le comportement de l’homme soumis Ă  ses passions. Ses derniĂšres se traduisent par des comportements nĂ©gatifs dĂ©tournant l’homme du seul vĂ©ritable bien, incarnĂ© par Dieu. Agir selon la chair c’est donc agir en fonction de ses propres intĂ©rĂȘts et passions, inscrivant le sujet dans l’égoĂŻsme et l’orgueil. Le baptĂȘme d’Augustin Suivre l’ordre de Dieu suggĂšre de choisir la bonne voie, et reprĂ©sente un choix de vie fondamental.[5] L’homme empruntant le chemin de la vie, de la bonne vie, rĂ©alise pleinement sa nature conforme Ă  l’ordre de Dieu. Ce cheminement spirituel se dĂ©finit en deux temps, merveilleusement bien symbolisĂ©s dans les Confessions d’Augustin. La premiĂšre Ă©tape essentielle pour s’engager dans la vie bonne est la conversion Ă  laquelle Augustin consacre le Livre VIII. Le second temps embrasse le reste de la vie de l’homme suivant l’ordre de Dieu. Bien qu’elle soit bonne, cette vie est marquĂ©e par des luttes, des chutes et des progrĂšs.[6] C’est de cette maniĂšre qu’il faut alors comprendre la phrase augustinienne, tirĂ©e du Livre de Job La vie humaine sur la terre est une provocation ». Car mĂȘme si la conversion est un acte dĂ©cisif, un pas de plus en direction de Dieu, elle ne fait pas pour autant disparaĂźtre toutes les tentations et les concupiscences de la vie sur terre. Bien des ennemis accablent encore l’ñme des hommes, pourtant convertis, et entravent leur effort vers Dieu. En outre, il faut voir dans ces peines des Ă©preuves ordonnĂ©es par Dieu qu’il est nĂ©cessaire d’endurer, de souffrir afin de se purifier. Par l’épreuve, Dieu purifie l’homme de tous les restes de convoitises pour qu’il ne reste plus que le dĂ©sir de Dieu.[7] Les entraves principales dans le cheminement spirituel sont principalement les choix passĂ©s, sĂ©dimentĂ©s au plus profond devenant alors une seconde nature. Dans les Confessions, Augustin expose trĂšs clairement ses mauvaises habitudes qui l’entravent malgrĂ© lui. Dans le passĂ©, sa volontĂ© n’a pas choisi le bon chemin, s’orientant Ă  l’opposĂ© de l’ordre de Dieu. Son Ăąme est devenue faible et ne peut dĂ©sormais plus retrouver le chemin de la bonne vie par ses propres moyens. A la thĂšse d’une faiblesse individuelle et psychologique de la volontĂ©, Augustin laisse Ă©galement entrapercevoir la thĂšse d’une faiblesse universelle et ontologique.[8] Il apparaĂźt Ă©galement que, s’il ne peut pas vĂ©ritablement mener la vie d’abstinence tournĂ©e vers Dieu, c’est qu’il n’a pas la capacitĂ© de vouloir correctement. La faiblesse se trouve dans la volontĂ© humaine en gĂ©nĂ©ral, et la cause revient au pĂ©chĂ© originel.[9] Le pĂ©chĂ© originel et l’humanitĂ© Alors que dans le Livre VIII des Confessions la faiblesse de la volontĂ© Ă©tait de l’ordre de l’individualitĂ© et en fonction des habitudes passĂ©es, le Livre XIII dĂ©voile une faiblesse structurelle, c’est-Ă -dire que l’homme est dans l’impossibilitĂ© d’accĂ©der au Bien par ses propres moyens. MalgrĂ© tous les efforts d’Augustin, il ne peut gagner le combat spirituel qu’il a entrepris Ă  la suite de sa conversion par ses propres moyens. Seul Dieu, par sa grĂące, peut transformer la nature de l’homme.[10] Par son exĂ©gĂšse des trois premiers chapitres de la GenĂšse, Augustin analyse la structure de la nature humaine, et il semblerait que ce soit prĂ©cisĂ©ment Ă  partir du moment dramatique de la faute adamique que les hommes sont dans l’incapacitĂ© de se maitriser et de maintenir leur volontĂ© consciente en direction de Dieu.[11] Une force irrĂ©ductible qui les dĂ©passe s’est logĂ©e dans le cƓur mĂȘme de tous les hommes depuis les premiers temps de l’humanitĂ©. De ce fait, la volontĂ© de l’homme se tourne automatiquement vers les concupiscences de la vie. La concupiscence apparaĂźt alors comme une composante structurelle de la volontĂ© dĂ©chue de l’homme, dĂ©signant toute forme de dĂ©sir amenant l’homme Ă  aller contre l’ordre divin.[12] En privilĂ©giant ses passions et sa chair, il en vient Ă  se prĂ©fĂ©rer lui-mĂȘme Ă  Dieu. Une vie concupiscente disperse l’homme, ne pouvant donc pas s’unir Ă  Dieu. Se maitriser permet de se retourner sur soi-mĂȘme, se rĂ©unir pour mieux faire un avec Dieu. Oui, nous maitriser nous rĂ©unit et nous pousse Ă  l’unitĂ© quand nous glissons dans la dispersion. »[13] En d’autres termes, il s’agit de reconquĂ©rir l’unitĂ© stable de la vie intĂ©rieure et de fuir la dispersion de la vie extĂ©rieure. Nous pouvons voir ici une reprise de la pensĂ©e nĂ©oplatonicienne. D’aprĂšs Plotin, le monde sensible disperse les ĂȘtres, c’est pourquoi les Ăąmes doivent tenter de revenir Ă  l’Un en fuyant la multiplicitĂ© d’ici-bas.[14] Avec la Chute du premier homme, l’ñme de chaque homme a perdu sa capacitĂ© Ă  se rassembler dans sa totalitĂ© dans un acte unifiĂ© de volontĂ©, pour aimer et louer Dieu dans toutes les choses créées ».[15] En fautant, Adam et Ève ont condamnĂ© les gĂ©nĂ©rations suivantes Ă  une vie concupiscente. Reprenant une distinction Ă©tablie par l’ApĂŽtre Jean 2 16, Augustin expose dĂšs le chapitre 41 du Livre X des Confessions trois formes de concupiscences qui parsĂšment le chemin des hommes la concupiscence de la chair, celle des yeux et l’ambition du monde. Toutes trois, intimement liĂ©es, caractĂ©risent l’homme actuel – celui d’aprĂšs la Chute. Adam et Eve chassĂ©s du Paradis, dĂ©tail de la chapelle Sixtine L’ñme et la chair augustiniennes Afin de mieux comprendre pourquoi la chair, et donc le corps, des hommes semble ĂȘtre le lieu de toutes concupiscences, attardons-nous dĂ©sormais sur le rapport particulier qu’établit Augustin entre la chair et l’ñme. En effet, la nature de l’homme augustinien est double ; l’esprit et la chair. De ce lien Ă©troit, Augustin a souvent Ă©tĂ© accusĂ© de mĂ©priser le corps tout en Ă©levant l’ñme. Cette accusation tentait de montrer un thĂ©ologien sĂ©vĂšre accablant le corps humain de toutes les misĂšres du monde.[16] Mais il n’en est rien de tel. C’est par le biais de deux controverses, plus ou moins successives, qu’il est amenĂ© Ă  discuter du corps humain celle l’opposant aux manichĂ©ens, puis, la controverse pĂ©lagienne. Prenons tout d’abord la premiĂšre controverse Augustin rĂ©pondant aux disciples de Mani. Contre cette conception, Augustin dĂ©fendit la bontĂ© du monde créé par Dieu. Rien dans le monde n’est, par nature, mauvais, puisque Dieu, bon et parfait, ne saurait engendrer le mal. Tout ce qui est, est bon, prĂ©cisĂ©ment parce qu’il est, et est par la bontĂ© divine. Augustin admet que le mal existe, mais n’impute pas la responsabilitĂ© Ă  Dieu.[17] Par cette affirmation, l’existence du mal dans le monde ne provient pas de la volontĂ© positive de Dieu mais de la volontĂ© dĂ©chue de l’homme depuis le pĂ©chĂ© d’Adam.[18] Cependant, le corps n’est pas davantage un mal que l’ñme. Ils sont initialement, au mĂȘme titre, des biens créés par Dieu. Selon Augustin, il serait alors injuste de mĂ©priser son propre corps, puisque le corps et l’ñme sont des substances au mĂȘme titre. Cependant, Augustin introduit ici une nuance importante dans sa conception de la nature humaine ; bien que ces deux substances soient indiscutablement des biens, ils ne sont pas pour autant Ă©quivalents ![19] En d’autres termes, il existe une hiĂ©rarchie dans l’amour Ă  porter Ă  ces deux Ă©lĂ©ments en fonction de leur statut. Leur degrĂ© diffĂšre dans le sens oĂč ils possĂšdent des degrĂ©s diffĂ©rents d’ĂȘtre. Par son hĂ©ritage platonicien, Augustin affirme qu’il faut aimer autant le corps et l’ñme mais les aimer d’une maniĂšre diffĂ©rente puisque plus une substance est, plus elle occupe un rang Ă©levĂ© dans la hiĂ©rarchie et l’ordre de Dieu. Ainsi l’ñme est plus que le corps, il est donc inĂ©vitable qu’elle soit supĂ©rieure Ă  celui-ci.[20] Ainsi fait, Augustin transpose la mĂ©taphysique Ă  la morale, et de l’ontologie Ă  la spiritualitĂ© l’ñme doit alors dĂ©cider vers qui elle dĂ©sire tendre. Nous retrouvons ici l’idĂ©e du chemin de vie Ă  double voie selon la chair » ou selon l’esprit ». Par son statut intermĂ©diaire, l’ñme doit choisir si elle prĂ©fĂšre tendre vers la partie supĂ©rieure – Dieu –, ou vers la partie infĂ©rieure, c’est-Ă -dire les crĂ©atures corporelles.[21] La conversion de saint Augustin, par Fra Angelico Le corps n’est donc pas Ă  mĂ©priser, il doit Ă©galement ĂȘtre aimĂ© par l’ñme, mais la difficultĂ© rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans la nature de cet amour. Si l’ñme dĂ©cide de tendre vers la partie infĂ©rieure, elle prendra l’objet comme fin en soi et non comme un moyen pour aimer ce qui lui est supĂ©rieur, c’est-Ă -dire qu’elle jouira de son corps et n’en usera guĂšre comme un moyen. L’ñme a Ă©tĂ© créée pour ĂȘtre unie Ă  lui. L’amour qu’elle lui porte doit donc ĂȘtre juste et lĂ©gitime, c’est-Ă -dire que cet amour doit ĂȘtre conforme Ă  l’Ordre de la CrĂ©ation.[22] Il s’agit bel et bien, selon Augustin, de l’unique amour qui soit juste, dans la mesure oĂč la relation qui se joue au sein de cet amour Ă©lĂšve l’homme qui s’y identifie. TransposĂ© Ă  cette conception de l’amour juste, la relation entre l’ñme et le corps doit ĂȘtre dirigĂ©e vers Dieu. La supĂ©rioritĂ© de l’ñme sur le corps est ainsi maintenue. Toute l’épreuve consiste prĂ©sentement Ă  ne pas se laisser dominer par ce corps ontologiquement infĂ©rieur.[23] Les Confessions d’Augustin exposent excellemment bien la difficultĂ© Ă  maintenir l’équilibre entre l’ñme et le corps pour que tout soit dirigĂ© vers Dieu. C’est ainsi que contre PĂ©lage, Augustin doit rappeler les limites imposĂ©es par le pĂ©chĂ© originel sur cette harmonie Ăąme-corps et dĂ©montrer les consĂ©quences. Les Ă©preuves quotidiennes attestent que l’homme a perdu toute maitrise de son corps depuis la faute adamique. Le corps attire l’ñme vers le bas et cette force entrave, dans son cheminement spirituel, celui qui dĂ©sire s’unir Ă  Dieu. Bien que le pĂ©chĂ© soit gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ© Ă  travers le corps, il n’en est pas pour autant la cause. Ainsi L’ñme doit nĂ©cessairement se dĂ©tacher de son corps et le maintenir en position infĂ©rieure pour ne pas pĂ©cher.[24] La concupiscentia, dĂ©tournant l’homme de l’Ordre divin, revĂȘt plusieurs formes. Dans les billets qui suivront nous nous pencherons plus prĂ©cisĂ©ment sur la concupiscentia carnis, celle touchant la chair humaine. C’est pourquoi je vous propose dans le prochain billet d’aborder la question de la libido. [1]Livre X, nouvelle traduction de FrĂ©dĂ©ric Boyer Les Aveux, 2013. [2]MANICKI, Anthony, La pulsion et la rĂ©pression. Les enjeux de la problĂ©matisation du dĂ©sir sexuel dans le christianisme antique IIIe-Ve siĂšcles, ThĂšse, Philosophie, École normale supĂ©rieure de Lyon, ENS Lyon, 2014, [3]FARAGO, France, Lire Saint Augustin, Les Confessions, De Trinitate, La CitĂ© de Dieu, Paris, Ellipses, 2004, [4]MANICKI, Anthony, op. cit., [5]Ibid., [6]Ibid., [7]BOCHET, Isabelle, Saint Augustin et le dĂ©sir de Dieu, Paris, Études Augustiniennes, 1982, [8]MANICKI, Anthony, op. cit., [9]Idem. [10]Ibid., [11]Ibid., [12]Ibid., [13]Confessions,X, 40. [14]Cf. EnnĂ©ades IV, 3 [27], 32, 30 et EnnĂ©ades I, 2 [19], 5, 6. [15]BROWN, Peter, Le renoncement Ă  la chair. VirginitĂ©, cĂ©libat et continence dans le christianisme primitif, Paris, Éditions Gallimard, 1995, [16]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., Les PĂšres de l’Église et la chair. Entre incarnation et diabolisation, les premiers chrĂ©tiens au risque du corps, Actes du Ve colloque de La Rochelle du 9, 10 et 11 septembre 2011, Royan, CaritasPatrum, 2012, [17]Ibid., [18]Ibid., Cf. Augustin,De Civitate Dei, 12, 1. [19]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., op. cit., [20]Idem. [21]Ibid., [22]Ibid., [23]DELAGE, Pascal-GrĂ©goire dir., op. cit., [24]Ibid., CrĂ©dits photo Adam et Eve, par Sebastian Bergmann, Licence CC BY-SA. Les autres illustrations sont du domaine public. Vous pouvez retrouver la page d’origine en cliquant sur l’image. Citer ce billet LĂ©onore Emery, "Augustin et les concupiscences de la chair". PubliĂ© sur Comment vivre au quotidien? le 8 octobre 2018. ConsultĂ© le 18 aoĂ»t 2022. Lien
\n \n \n au nom du corps vivre sa nature

Au nom du PÚre, du Fils et du Saint-Esprit. A Répéter trois fois. Chancre, chancre, chancre (ici on doit indiquer sa nature). Sors de cet endroit, sors du corps de (Nommer le malade). Chancre, perds ta chaleur, comme Judas perdis sa couleur, quand il vendit notre seigneur. Au nom du PÚre, du Fils, et du Saint-Esprit.

Le mal a dit » = Maladie! La relation probable entre nos Ă©motions et nos maladies Le point de vue yogique est de regarder le corps comme un instrument de dĂ©veloppement spirituel. Comme chaque instrument notre corps a ses propres rĂšgles et son langage. C’est seulement par l’ignorance que nous ne pouvons ou ne voulons pas entendre et comprendre ses messages. Il est devenu normal aujourd’hui de rĂ©agir sur une maladie ou une douleur avec une action rĂ©pressive. Et si on essayait par un systĂšme de dĂ©codage corporel » trouver la cause d’une maladie qui se trouvent toujours dans le psychisme ? Le mal a dit = maladie Les Ă©tapes de formation d’une maladie Dans son Ɠuvre, Ashtanga Hridaya Samhita 7Ăšme siĂšcle, Vabghata Ă©voque six stades du dĂ©veloppement d’une maladie 1. Psychique le stade causal, quand le dĂ©sĂ©quilibre apparaĂźt au niveau du subconscient. Ce dĂ©sĂ©quilibre est liĂ© Ă  une conception de l’ego en interaction avec le monde extĂ©rieur 2. ÉnergĂ©tique le dĂ©sĂ©quilibre du systĂšme des canaux Ă©nergĂ©tiques nadis. 3. Neuroendocrinien le dysfonctionnement du systĂšme neuroendocrinien le dĂ©sĂ©quilibre apparaĂźt au niveau du corps physique ; 4. Endotoxique le dĂ©veloppement des toxines dans les diffĂ©rentes parties du corps ; 5. Visible symptomatique l’apparition des symptĂŽmes cliniques de la maladie ; 6. Terminal la destruction de l’organe malade. Il n’est pas difficile de dĂ©duire auxquels des ces six stades la mĂ©decine occidentale intervient dans la plupart des cas. On voit ici que les symptĂŽmes qui apparaissent au niveau du corps sont les derniers cris du systĂšme pour se faire apercevoir. Et en rĂ©ponse Ă  ce crie le plus souvent on essaye de faire taire le corps au lieu de lui ĂȘtre gratifiant. Le mal a dit = maladie Dictionnaire des maladies Il existe aujourd’hui tout un ouvrage composĂ© par Jacques Martel “Le grand dictionnaire des malaises et des maladies”qui permet de comprendre nos Ă©tats intĂ©rieurs en faisant des observations extĂ©rieures. Ce livre est une sorte de guide pour comprendre ce qui se joue et de faire remonter en surface les choses que nous pourrions avoir tendance Ă  refouler, ou Ă  ne pas vouloir apercevoir. Toutes les Ă©motions que nous refoulons Ă  l’intĂ©rieur de nous-mĂȘme parce que nous ne pouvons pas ou ne voulons pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans diffĂ©rentes parties du corps ou se manifester Ă  travers tel ou tel problĂšme corporel. La panique peut provoquer des diarrhĂ©es. La colĂšre retenue ou la rancune une crise de foie. La difficultĂ© Ă  trouver ou Ă  prendre sa place peut provoquer des infections urinaires Ă  rĂ©pĂ©tition. Quelque chose qu’on ne veut pas entendre ou quand on ne s’écoute pas des otites, douleurs d’oreilles. Quelque chose qu’on n’a pas osĂ© dire, qu’on a ravalĂ© des angines, des maux de gorge. Un refus de cĂ©der, de plier, d’obĂ©ir ou de se soumettre des problĂšmes de genoux. Peur de l’avenir, peur du changement, peur de manquer d’argent des douleurs lombaires. Intransigeance, rigiditĂ© des douleurs cervicales et nuque raide. Conflit avec l’autoritĂ© des douleurs d’épaules. Quand on prend trop de choses sur soi Ă©galement douleurs d’épaules avec une sensation d’un fardeau. Affronter une situation ou une personne sans se permettre de s’exprimer des douleurs dentaires, aphtes, abcĂšs. L’incapacitĂ© d’avancer des douleurs dans les pieds, les chevilles. La colonne vertĂ©brale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos Ă©motions refoulĂ©es ! Illustration tirĂ©e du livre de les cartes du langage Ă©motionnel du corps avec un “dĂ©codage de notre dos”. Foie Le foie reprĂ©sente les choix, la colĂšre, les changements et l’adaptation. On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas Ă  s’adapter Ă  des changements, professionnels ou familiaux. DifficultĂ©s d’ajustement Ă  une situation. Sentiment de manque continuel ou peur de manquer. ColĂšre refoulĂ©e. Personnes sujettes aux maladies du foie les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup elles-mĂȘmes et les autres et/ou qui se plaignent souvent. VĂ©sicule biliaire La vĂ©sicule biliaire est en rapport avec l’extĂ©rieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage. Se battre. Esprit de conquĂȘte. Se faire de la bile, s’inquiĂ©ter, s’angoisser. Sentiment d’injustice. ColĂšre, rancune. Se sentir envahi, empiĂ©tĂ© sur son territoire par une personne autoritaire. AgressivitĂ© rentrĂ©e et ruminante, mĂ©contentement retenu. Se retenir de passer Ă  l’action. DifficultĂ©s Ă  faire un choix, de peur de se tromper. Glande thyroĂŻde Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu. Sentiment d’ĂȘtre trop lent par rapport Ă  ce qu’on attend de nous. Impuissance, sentiment d’ĂȘtre coincĂ© dans une situation, ĂȘtre devant un mur, dans une impasse. Être bloquĂ© dans la parole ou dans l’action, ĂȘtre empĂȘchĂ© d’agir. Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir Ă©coutĂ©. DifficultĂ©s Ă  s’affirmer. Une dĂ©ception ou une injustice n’a pas Ă©tĂ© avalĂ©e » et est restĂ©e en travers de la gorge. Hernies De la dĂ©tresse implose Ă  l’intĂ©rieur et demande Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e. DĂ©sir de rompre ou de quitter une situation oĂč on se sent coincĂ©, mais oĂč l’on reste par peur de manquer de quelque chose, gĂ©nĂ©ralement du matĂ©riel. Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser certaines choses qu’on voudrait. Frustration de travailler dur, se sentir poussĂ© Ă  aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une maniĂšre excessive, qui en demande trop. Une poussĂ©e mentale de stress essaie de sortir. Mais en plus, le lieu oĂč siĂšge l’hernie indique son message Ă©motionnel de maniĂšre plus prĂ©cise et complĂ©mentaire Hernie inguinale dans l’aine difficultĂ© Ă  exprimer sa crĂ©ativitĂ©, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. DĂ©sir de rompre avec une personne qui nous est dĂ©sagrĂ©able, mais avec laquelle on se sent engagĂ© ou qu’on est obligĂ© de cĂŽtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation. Hernie ombilicale nostalgie du ventre de la mĂšre oĂč tout Ă©tait facile et oĂč se sentait totalement en sĂ©curitĂ©. Refus de la vie. Hernie discale conflit intĂ©rieur, trop de responsabilitĂ©, sentiment de dĂ©valorisation, ne pas se sentir Ă  la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idĂ©es non reconnus. La colonne vertĂ©brale reprĂ©sente le soutien. Besoin d’ĂȘtre appuyĂ©, soutenu, mais difficultĂ© ou impossibilitĂ© de demander de l’aide. Hernie hiatale se sentir bloquĂ© dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti. Refouler ses Ă©motions. Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie mais la contrĂŽler. Genoux Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux mĂ©nisques refus de plier, de se mettre Ă  genoux » de se soumettre de cĂ©der, fiertĂ©, ego, caractĂšre inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation. DifficultĂ©s Ă  accepter les remarques ou les critiques des autres. ProblĂšmes avec l’autoritĂ©, la hiĂ©rarchie, problĂšmes d’ego, d’orgueil. Devoir s’incliner pour avoir la paix. Ambition rĂ©frĂ©nĂ©e ou contrariĂ©e par une cause extĂ©rieure, EntĂȘtement, humiliation. CulpabilitĂ© d’avoir raison. ColĂšre d’ĂȘtre trop influençable. Voir aussi Vous vous rĂ©veillez souvent entre 3h et 5h du matin? Votre corps a un message pour vous! Peau Les maladies de peau ont trĂšs souvent, Ă  l’origine, un conflit de sĂ©paration mal gĂ©rĂ©, une sĂ©paration mal vĂ©cue, soit par la mĂšre, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication. SĂ©paration aussi envers soi-mĂȘme dĂ©valorisation de soi vis-Ă -vis de l’entourage. Porter trop d’attention Ă  ce que les autres peuvent penser de nous. EczĂ©ma AnxiĂ©tĂ©, peur de l’avenir, difficultĂ©s Ă  s’exprimer. Impatience et Ă©nervement de ne pas pouvoir rĂ©soudre une contrariĂ©tĂ©. SĂ©paration, deuil, contact rompu avec un ĂȘtre cher. Chez les enfants, l’eczĂ©ma peut rĂ©sulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficultĂ© de la mĂšre Ă  accepter que son enfant ne soit plus en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilitĂ© non exprimĂ©e, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi. Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. InsĂ©curitĂ©. AcnĂ© ManiĂšre indirecte de repousser les autres, par peur d’ĂȘtre dĂ©couvert, de montrer ce qu’on est rĂ©ellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas ĂȘtre aimĂ© tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crĂ©e une barriĂšre pour que les autres ne nous approchent pas. Refus de sa propre image, de sa personnalitĂ© ou de sa nouvelle apparence. Honte des transformations corporelles. DifficultĂ© Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme, refus de ressembler au parent du mĂȘme sexe. Psoriasis Personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait ĂȘtre quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problĂšme d’identitĂ©. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se dĂ©fendre. Besoin de se sentir parfait pour ĂȘtre aimĂ©. Souvent une double conflit de sĂ©paration, soit avec deux personnes diffĂ©rentes, soit un ancien conflit non rĂ©solu, rĂ©activĂ© par une nouvelle situation de sĂ©paration. Se sentir rabaissĂ© ou rejetĂ©, Ă  fleur de peau. Se protĂ©ger d’un rapprochement physique, ou protĂ©ger sa vulnĂ©rabilitĂ©, mettre une barriĂšre. Bras Il y a de nombreuses causes Ă©motionnelles liĂ©es aux douleurs et aux problĂšmes de bras. Les bras sont le prolongement du coeur et sont liĂ©s Ă  l’action de faire et de recevoir, ainsi que l’autoritĂ©, le pouvoir. Les douleurs aux bras peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  de la difficultĂ© Ă  aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacitĂ©s, ce qui amĂšne la personne Ă  se replier sur elle et Ă  s’apitoyer sur ses souffrances. Se croire obligĂ© de s’occuper de quelqu’un. Ne pas se sentir Ă  la hauteur lorsqu’on est le bras droit » de quelqu’un. DifficultĂ© Ă  prendre les autres dans ses bras, Ă  leur montrer de l’affection. S’empĂȘcher de faire des choses pour soi-mĂȘme, parce qu’on se souviens des jugements nĂ©gatifs et des interdictions durant l’enfance, ce qui Ă©tait blessant. Ne pas se permettre de prendre ou je regretter d’avoir pris quelque chose, ou de penser avoir obtenu quelque chose sans le ne mĂ©riter. Se rapporter au fait d’avoir Ă©tĂ© jugĂ© par ses parents. Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrĂŽle, mais avoir dĂ» le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protĂ©ger un enfant, par exemple. Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras. Épaules La fonction premiĂšre des Ă©paules est de porter. Les Ă©paules portent les joies, les peines, les responsabilitĂ©s, les insĂ©curitĂ©s. Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas. On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop Ă  faire, on se sent Ă©crasĂ©, pas Ă©paulĂ©, pas soutenu. Douleurs possibles aussi quand on nous empĂȘche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses. Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on dĂ©sire passer Ă  autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque. On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidĂ©. Une personne chĂšre ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problĂšmes pour l’en libĂ©rer. ColĂšre retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne mĂȘme pas le droit de prendre un temps de pause. Au travail ou Ă  la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominĂ© sans oser rĂ©agir. On vit de l’insĂ©curitĂ© affective douleur Ă©paule gauche ou de l’insĂ©curitĂ© matĂ©rielle douleur Ă©paule droite. Épaules rigides et bloquĂ©es sont signe d’un blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne le bras droit et reçoit le bras gauche. Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu capsulite, bursite. L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de faire, de rĂ©aliser ses dĂ©sirs. On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes douleurs dans les trapĂšzes, surtout Ă  gauche. parfois envers soi-mĂȘme. On paralyse ses Ă©paules pour s’empĂȘcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutĂŽt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mĂ©contenter l’autre. DifficultĂ© ou impossibilitĂ© Ă  lever le bras conflit profond avec sa famille, difficultĂ© Ă  voler de ses propres ailes. Le mal a dit = maladie Dialoguez avec le corps Essayez de modifier, clarifier ou de lĂącher-prise par rapport Ă  la situation qui vous perturbe. Le mot lui mĂȘme maladie pointe sur ce mĂ©canisme d’expression corporelle le mal a dit ». Votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose Ă  changer dans votre vie. N’ayez pas peur, ne haĂŻssez pas vos maladies! Reconnaissez et acceptez les Ă©motions, si vous les Ă©prouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti. Une fois les Ă©motions nĂ©gatives reconnues, acceptĂ©es et Ă©vacuĂ©es, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de mal a dit. » Lire aussi Selon la mĂ©decine chinoise, le choc Ă©motionnel pourrait ĂȘtre Ă  l’origine de nombreuses maladies mage crĂ©dit DĂ©couvrezla Solution Vivre Plus, une approche novatrice qui combine l’expertise des kinĂ©siologues et nutritionnistes de Nautilus Plus aux professionnels de la santĂ© de la clinique Medfuture pour vous offrir un accompagnement encore plus complet. De plus, bĂ©nĂ©ficiez de deux mois d’accĂšs gratuit aux installations de Nautilus Plus, afin Rares, sont ceux d’entre nous qui prisons les serpents. Par chance, la couleuvre est le serpent le plus rĂ©pandu en France inoffensive si l’on est vigilant. Un reptile Ă©cologique. Contenu1 Les caractĂ©ristiques de la couleuvre2 Un reptile apode3 Une anatomie Ă©trangement humaine4 Comment reconnaĂźtre une couleuvre d’une vipĂšre ? La pupille le critĂšre La Les Ă©cailles de la La forme de la tĂȘte5 Morsure de Son venin6 Les principales espĂšces de couleuvres en La couleuvre verte et jaune, celle qu’on trouve La couleuvre d’ La couleuvre de La coronelle La couleuvre Ă  La couleuvre vipĂ©rine ou aspic d’ La coronelle lisse7 Si vous ĂȘtes nez Ă  nez avec Elle rentre chez Dans votre En promenade8 Son rĂŽle Ă©cologique9 La couleuvre, un animal protĂ©gĂ© Les caractĂ©ristiques de la couleuvre Couleuvre est le nom gĂ©nĂ©rique employĂ© pour dĂ©signer un serpent non venimeux. En France, 9 espĂšces de serpents sur 13 sont des couleuvres la couleuvre verte et jaune Ă©tant la plus rĂ©pandue. D’accord, elle peut impressionner par sa taille jusqu’à deux mĂštres de long ! Un reptile apode C’est un reptile la famille des vertĂ©brĂ©s Ă  sang froid apode dĂ©pourvu de pattes. Reptile signifiant aussi qu’elle respire avec des poumons et pond des Ɠufs. Sauf qu’elle n’est pas exactement Ă  sang froid cet animal est ectotherme, elle s’adapte jusqu’à un certain point Ă  la tempĂ©rature externe. Une anatomie Ă©trangement humaine Sa forme allongĂ©e nous rĂ©pugne c’est pourtant fou, la similitude d’organes de la couleuvre avec l’ĂȘtre humain. Respiration par la trachĂ©e, cƓur, poumons, foie, reins, vĂ©sicule biliaire, pancrĂ©as, gros intestin et intestin grĂȘle, la diffĂ©rence tenant Ă©videmment dans la forme de ces organes, chez la couleuvre logĂ©s dans sa cage thoracique effilĂ©e. Quant Ă  son squelette, sa colonne vertĂ©brale souple se compose d’une bonne centaine de paires de cĂŽtes tout dĂ©pend de la taille de la couleuvre trĂšs solides, dont celles situĂ©es au niveau du ventre ne se rejoignent pas entre elles, pour pouvoir s’écarter au moment d’avaler ses proies. Quand on se trouve en prĂ©sence d’un serpent, le tout est de savoir s’il s’agit d’une vipĂšre qui est le seul reptile venimeux en libertĂ© en France, ou d’une couleuvre. La pupille le critĂšre fiable A fortiori si vous ĂȘtes bĂ©otien, c’est le » critĂšre infaillible pour distinguer ces deux serpents la couleuvre a la pupille ronde, tandis que la vipĂšre l’a en fente verticale comme celle d’un chat C’est vraiment le critĂšre qui vous Ă©vite de vous tromper. Tous les autres sont pour les connaisseurs ou ne sont pas fiables, car ils souffrent d’exceptions. La queue La couleuvre a une queue trĂšs effilĂ©e, alors que celle de la vipĂšre est plus distincte du corps et s’arrĂȘte de façon plus abrupte. Les Ă©cailles de la tĂȘte Autre diffĂ©rence, la couleuvre a sur la tĂȘte neuf grandes Ă©cailles en forme de cuirasse, la vipĂšre une multitude de petites Ă©cailles. Et la premiĂšre a une seule rangĂ©e d’écailles labiales, qui lui bordent l’Ɠil. Sauf que la vipĂšre pĂ©liade a aussi de grosses Ă©cailles sur la tĂȘte et une seule rangĂ©e d’écailles labiales. La forme de la tĂȘte La forme de la tĂȘte n’est pas non plus un critĂšre suffisamment fiable la vipĂšre a souvent la tĂȘte triangulaire, la couleuvre la tĂȘte ovale. Sauf que certaines couleuvres ĂągĂ©es ont la tĂȘte triangulaire, et que certaines vipĂšres ne l’ont pas. Il ne faut pas se fier au fameux V » qui serait un signe distinctif sur la tĂȘte des vipĂšres, ce n’est vraiment pas toujours le cas. Morsure de couleuvre La couleuvre peut mordre pour se dĂ©fendre si vous marchez dessus ou si vous vous en approchez de trop. Une morsure qui peut faire mal, mais qui est sĂšche » sans venin, deux petits trous dans la peau, sans ƓdĂšme en rĂ©action au venin. Son venin Bien sĂ»r, la couleuvre de Montpellier est venimeuse mais il est rare de se faire envenimer », car ses dents sont situĂ©es tout au fond de sa mĂąchoire. Si bien qu’il faut enfoncer ses doigts au fond de la gueule de l’animal pour se faire envenimer ». Un venin de surcroĂźt non mortel pour l’ĂȘtre humain. Les principales espĂšces de couleuvres en France La couleuvre verte et jaune, celle qu’on trouve partout Elle est jaune-vert ou noir tachetĂ©e de jaune sur le dos, ou encore noirs avec le ventre clair blanc, jaune ou gris. On la trouve partout sauf dans le nord de la France. Petite caractĂ©ristique elle sait nager et grimper aux arbres. La couleuvre d’Esculape On la trouve aussi partout en France toute fine et longue jusqu’à deux mĂštres, elle a le dos brun olivĂątre tachetĂ©e de blanc et le ventre jaune citron ou vert. Ses Ă©cailles sont lisses et trĂšs brillantes. Signe bien distinctif elle a une tache jaune de chaque cĂŽtĂ© du cou. La couleuvre de Montpellier Comme son nom l’indique, elle est typique du Midi le dos brun-gris et la entre jaune, elle a la tĂȘte fine que rehaussent des yeux exorbitĂ©s. La coronelle girondine Cette couleuvre est Ă©galement caractĂ©ristique du sud de la Loire petite en moyenne 50 cm, elle est de teinte grise avec de petits motifs rectangulaires noirs. Autre signe caractĂ©ristique la bande noire qui lui traverse depuis l’Ɠil jusqu’au museau. La couleuvre Ă  collier La couleuvre Ă  collier a un anneau de teinte claire derriĂšre la tĂȘte, qui s’estompe au fur et Ă  mesure qu’elle vieillit. Assez grande 1m60 pour la femelle, elle a la queue Ă©paisse. Celle-ci vit prĂšs des cours d’eau, oĂč elle plonge volontiers. La couleuvre vipĂ©rine ou aspic d’eau Voici une couleuvre aquatique, qui ne sort de l’eau que pour se rĂ©chauffer. Bien qu’inoffensive, elle est souvent confondue avec une vipĂšre, en raison de la couleur en zigzag de ses Ă©cailles. Elle vit partout en France au bord des points d’eau fleuves, lacs, marais, Ă  l’exception du Nord. La coronelle lisse C’est la plus petite prĂ©sente en France moins de 70 cm. TrĂšs agile et rapide, elle n’a pourtant pas toujours le temps de fuir elle sĂ©crĂšte alors une substance nausĂ©abonde ou devient inerte, pour simuler qu’elle est morte. Si vous ĂȘtes nez Ă  nez avec elle La saison prĂ©fĂ©rĂ©e de la couleuvre est le printemps. Finie l’hibernation, elle fait son retour Ă  la vie nourriture et progĂ©niture. C’est lĂ , qu’elle est sur votre chemin
 Ă  moins que ce ne soit l’inverse. Elle rentre chez vous Dans certaines rĂ©gions, cela arrive, une couleuvre rentre dans votre maison. Ce qu’elle y fait ? Elle chasse les souris pour se nourrir ou bien recherche un endroit pour pondre ! Pas de geste brusque, faites la sortir gentiment Ă  l’aide d’un balai. Mais si vous habitez Ă  la campagne, vous le savez les couleuvres aiment bien vivre Ă  proximitĂ© des habitations. Et puis, soyez compatissant l’étĂ©, cet animal souffre, elle aussi, de la canicule. Dans votre jardin Bien des couleuvres sont victimes des tondeuses. Si vous n’aimez pas beaucoup les avoir dans votre jardin, l’ail est votre arme dĂ©posez des gousses d’ail aux quatre coins de votre jardin, elles ne viendront plus vous rendre visite. Vous pouvez aussi faire infuser de l’ail et en vaporiser votre jardin. En promenade Vous comptez faire une balade dans la garrigue ? Equipez-vous d’un bĂąton pour taper le sol la couleuvre est sourde, mais sensible aux vibrations, elle prendra la fuite et portez de bonnes chaussures montante, pour Ă©viter de vous faire mordre si vous marcher sans le faire exprĂšs. Prix mis Ă  jour le 21-07-2022 Ă  1044 AM. Son rĂŽle Ă©cologique La couleuvre se nourrit principalement de rongeurs, de limaces, sangsues, lombrics et de petits amphibiens grenouilles. Autrement-dit, elle est l’alliĂ© du jardinier, pour dĂ©barrasser ses plantations de bien des nuisibles. La couleuvre, un animal protĂ©gĂ© Qu’ils vous rĂ©pugnent ou vous sĂ©duisent, le serpent est un animal sauvage protĂ©gĂ© par la Convention de Berne. Il est interdit aussi bien d’en recueillir que de les faire souffrir dans la nature, sous peine d’une amende de 9000 euros assortie de six mois de prison. Lecorps et la cuirasse parentale. Paris du 13 au 16 octobre 2022 Avec Marie Lise LabontĂ© . Previous Next. SĂ©minaire; de 4 jours; Le corps et la cuirasse parentale . Paris du 13 au 16 Oct 2022 PrĂ©sentiel et Webinaire PrĂ©-requis Ă  la formation MLC© La cuirasse parentale se bĂątit dans la petite enfance. Au dĂ©but de la vie, elle fait partie du dĂ©veloppement naturel
AoĂ»t 2019. La philosophe Sylviane Agacinski publie L'Homme dĂ©sincarnĂ© Tracts Gallimard, 3,90€, un texte engagĂ© sur la relation que l’homme entretient avec son corps, dans lequel elle dĂ©nonce l’aliĂ©nation de ce dernier par des pratiques irrĂ©flĂ©chies et lourdes de consĂ©quences pour notre dĂ©mocratie... La PMA procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e dĂ©signe les pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insĂ©mination artificielle ainsi que toutes les techniques permettant la procrĂ©ation en dehors du processus naturel. Si elle devait ĂȘtre ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules, Sylviane Agacinski dĂ©plore que tout serait dĂ©sormais justifiĂ© au nom des intĂ©rĂȘts individuels et des demandes sociĂ©tales ». AprĂšs le rĂȘve de l’enfant sur commande », quelle loi de la nature outrepassera-t-on ? La philosophe rappelle que la libertĂ© ne consiste pas Ă  lĂ©gitimer les dĂ©sirs de tout un chacun mais Ă  vivre dans le respect des lois dĂ©mocratiquement acceptĂ©es. Elle cite Ă  ce propos Montesquieu Dans un pays oĂč il y a des lois, la libertĂ© consiste Ă  pouvoir faire ce que les lois permettent ». Depuis 1994, la France a autorisĂ© la PMA par don de gamĂštes anonyme pour les couples homme-femme infertiles ou risquant de transmettre une maladie Ă  l’enfant. Par ailleurs, la loi du 13 mai 2017 a ouvert aux couples de mĂȘme sexe note le mariage et l’adoption tout en leur interdisant le recours Ă  la PMA. Cette restriction a donnĂ© lieu Ă  dĂ©bat et un rapport a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© Ă  l’AssemblĂ©e Nationale en janvier 2019 par la Mission d’information sur la rĂ©vision de la loi relative bioĂ©thique. Le rapport prĂ©conise rien moins que l'ouverture de la PMA Ă  toutes les femmes. On y lit que l’ouverture de l’accĂšs Ă  la PMA apparaĂźt comme une nouvelle Ă©tape sur le long chemin de l’émancipation des femmes par le renforcement de "l’autonomie des choix reproductifs" et sur celui de la reconnaissance de toutes les familles ». C'est bien ce qui trouble Sylviane Agacinski. Pour la philosophe, l’autonomie des choix reproductifs » revient Ă  dĂ©passer les limites de la procrĂ©ation ». Loin d'y voir un progrĂšs, elle y voit une dĂ©rive de l’ultralibĂ©ralisme, selon lequel tout est permis et tout se vend. À quoi rime l'infertilitĂ© d'un couple de femmes ? AgrĂ©gĂ©e de philosophie, Sylviane Agacinski a enseignĂ© au lycĂ©e Carnot Ă  Paris et Ă  l’École des Hautes-Études en Sciences Sociales EHESS. Elle a aussi participĂ© Ă  l’ouvrage collectif La Plus Belle Histoire des Femmes avec Françoise HĂ©ritier ; Michelle Perrot et Nicole Bacharan Seuil, 2011 et Ă©crit Femmes entre sexe et genre, 2010 Grand Prix Moron de l’AcadĂ©mie française ainsi que Le Tiers-corps, rĂ©flexions sur le don d’organes, 2018. En 2013, elle a agréé l'ouverture du mariage aux couples homosexuels tout en s’opposant dĂ©jĂ  au concept d’ homoparentĂ© ». Elle considĂšre comme indissociables les notions de parent » et de gĂ©niteur ». Les liens biologiques sont primordiaux. Un enfant a, selon elle, besoin de cet Ă©quilibre naturel qu’est la prĂ©sence ou du moins la connaissance des deux parents qui lui ont offert la vie. Quarante-sept dĂ©putĂ©s de la majoritĂ© prĂ©sidentielle dĂ©claraient dans une tribune publiĂ©e par LibĂ©ration le 29 mai 2018 L’extension de la PMA Ă  toutes les femmes n’enlĂšvera aucun droit Ă  personne ». Sylviane Agacinski voit dans cette affirmation une tromperie il y a bien une personne qui est privĂ©e d'un droit essentiel par l'extension de la PMA, c'est l'enfant Ă  naĂźtre. Il perd le droit de connaĂźtre l’identitĂ© de son donneur-gĂ©niteur dans le cas d'une PMA effectuĂ©e Ă  la demande d’un couple de femmes homosexuelles. Dans le cas d'une PMA effectuĂ©e Ă  la demande d’une femme seule implique, la filiation Ă©tant exclusivement maternelle prive aussi l'enfant de pĂšre et de famille paternelle. Cette privation de droit se ferait sous prĂ©texte de donner toute sa portĂ©e Ă  la volontĂ© des individus [sous-entendu des femmes] » comme l’a dĂ©clarĂ© Ă  l’AssemblĂ©e le rapporteur de la loi Jean-Louis Touraine dĂ©putĂ© LRM. L’intention fonderait donc la filiation. À l'origine de cette dĂ©rive juridique, Sylviane Agacinski Ă©voque un non-sens sur la notion d’infertilitĂ©, jusqu’alors seul critĂšre de recours Ă  la PMA. Car l’infertilitĂ© s’applique Ă  des couples potentiellement fertiles et donc composĂ©s d’un homme et d’une femme en Ăąge de procrĂ©er Parler de l’infertilitĂ© d’une personne seule, d’une femme ayant passĂ© l’ñge de la mĂ©nopause ou d’un couple de mĂȘme sexe est un pur non-sens. » L'une de ses principales craintes concernant l'Ă©largissement de la PMA est la marchandisation de l'enfant, d'oĂč l'emploi du terme productivisme » À la veille d’un dĂ©bat au Parlement, et alors que la bioĂ©thique » semble perdre tout repĂšre, il me semble important de considĂ©rer la dimension morale et sociale d’un productivisme inquiĂ©tant, Ă©tendu Ă  la vie elle-mĂȘme. » DĂ©passant le cadre de la PMA, la philosophe aborde le rapport de l'homme Ă  son corps et Ă  la vie. Elle cite Hannah Arendt dans The Human Condition 1958, qui Ă©voque l’effort des chercheurs de son temps pour fabriquer des ĂȘtres humains en Ă©prouvette » comme si l’homme cherchait Ă  Ă©changer sa vie, reçue de nulle part » contre un ouvrage de ses propres mains ». VoilĂ , c’est fait. Le corps humain est fabriquĂ©, dĂ©veloppĂ© en Ă©prouvette. Alors pourquoi ne pas en faire un bien qu’on peut vendre ou Ă©changer tant qu’on y est ? AprĂšs la PMA pour toutes, la lĂ©galisation de la GPA gestation pour autrui ? Sylviane Agacinski craint que l'extension de la PMA Ă  toutes les femmes entraĂźne Ă  terme la lĂ©galisation de la GPA gestation pour autrui, autrement dit du recours Ă  une mĂšre porteuse par des couples infertiles, y compris homosexuels, ce qu’elle considĂšre comme une plaisanterie de mauvais goĂ»t ». Cette nouvelle dĂ©rive s'inscrit dans la logique du si je veux un enfant, je dois pouvoir l’avoir ». Si la philosophe Ă©tablit un lien direct entre PMA et GPA, c’est parce que le rapport de janvier 2019 recommande de lĂ©gifĂ©rer pour assurer la reconnaissance de plein droit du statut juridique du parent d’intention tel qu’il est lĂ©galement Ă©tabli Ă  l’étranger » et ainsi satisfaire les couples qui se sont rendus Ă  l'Ă©tranger Espagne, Belgique pour avoir recours Ă  une mĂšre porteuse. La GPA soulĂšve qui plus est d'immenses problĂšmes pratiques en entraĂźnant un besoin croissant de ressources biologiques humaines comme les gamĂštes cellules sexuelles aussi bien mĂąles que femelles. En France, l’accĂšs Ă  ces ressources n’est permis par la loi qu'Ă  travers le don bĂ©nĂ©vole et gratuit. Malheureusement, cela risque de se rĂ©vĂ©ler trĂšs insuffisant. L’auteure fait le parallĂšle avec le don d’organes comme le rein qui connaĂźt une importante pĂ©nurie. Au point qu’on ne meurt plus d’une maladie grave mais d’un manque de greffon. Pour combler ce manque, les hĂŽpitaux vont ĂȘtre confrontĂ©s Ă  l'alternative de produire des greffons artificiels ou, Ă  dĂ©faut, les acheter aux populations dĂ©shĂ©ritĂ©es. Ainsi le corps humain risque-t-il de devenir une marchandise comme une autre. Et le marchĂ© de la chair une vĂ©ritable industrie. Mais si l'on s'en tient Ă  une approche humaniste et dĂ©mocratique, le corps n’est pas un bien Dans l’ouvrage de 1970, Our Bodies, Ourselves, des fĂ©ministes bostoniennes revendiquaient la libertĂ© de leur vie sexuelle, de leur intimitĂ© et de leur fĂ©conditĂ©. Elles disaient, elles aussi "Nos corps, nous-mĂȘmes." Cette formule a Ă©tĂ© malheureusement transposĂ©e dans un slogan ambigu "Mon corps m’appartient." Ce n’est pas la mĂȘme chose. » Ă©crit-elle. Sylviane Agacinski regrette cette confusion, entretenue par l’idĂ©ologie ultralibĂ©rale qui nous fait considĂ©rer notre corps comme un bien, une propriĂ©tĂ© que nous sommes libres d’aliĂ©ner. Elle rappelle qu’un ĂȘtre humain ne peut se vendre ni ĂȘtre vendu » et que sa personne n’est pas une propriĂ©tĂ© aliĂ©nable » Article 15 de la DĂ©claration des Droits et Devoirs de l’Homme et du Citoyen du 22 aoĂ»t 1795 ou DĂ©claration de l'An III. Or, la GPA est aux yeux de la philosophe une forme inĂ©dite de servitude et de rĂ©duction en esclavage » car elle revient Ă  s’approprier l’usage des organes d’une femme et le fruit de cet usage l’enfant et Ă  s’approprier la vie de la personne elle-mĂȘme pendant tout le temps de la grossesse. Elle constitue une sĂ©rieuse entorse au principe d’indisponibilitĂ© du corps humain » et implique l’exploitation des femmes Ă  un niveau international ». Sylviane Agacinski met en avant un autre paradoxe concernant la GPA Au moment oĂč, dans notre pays, on prĂ©tend s’attaquer sĂ©rieusement Ă  toutes les violences faites aux femmes », comment expliquer qu’on se montre si souvent complaisant Ă  l’égard de la pratique des "ventres Ă  louer" » ? Les contradictions du rapport sur la PMA relĂšvent d'aprĂšs elle d’une stratĂ©gie dĂ©libĂ©rĂ©e satisfaire Ă  terme le droit Ă  la GPA » revendiquĂ© par un militantisme gay trĂšs actif tout en restant politiquement prudent pour ne pas effrayer une opinion de plus en plus convaincue que la GPA n’est pas humainement tolĂ©rable. Aujourd’hui, notre corps est de moins en moins vulnĂ©rable aux maladies mais il est aussi de moins en moins vivant ! Le corps maternel n’est envisagĂ© que comme un outil remplaçable. Il devient mĂȘme facultatif dans le processus de faire des enfants », Faire » Ă©tant aujourd’hui employĂ© dans le sens de fabriquer » des enfants. Si l’enfantement peut ĂȘtre confiĂ© Ă  des machines, alors le ventre fĂ©minin n’est au fond qu’un incubateur. » Il ne s'agit pas de mots en l'air pour l'auteure. Depuis plus de vingt ans, les chercheurs tentent d’externaliser la gestation de l’embryon dans une sorte de machine nommĂ©e UtĂ©rus artificiel UA. C’est lĂ  le comble de la dĂ©mesure. Et l’utĂ©rus n’est dĂšs lors vu que comme un moyen de production. Cela revient Ă  dĂ©sincarner le processus de procrĂ©ation et entrer dans Le Meilleur des Mondes, une sociĂ©tĂ© cauchemardesque dĂ©peinte par le romancier Aldous Huxley. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-05-08 074954
Cest aprÚs une puissante expérience énergétique à la naissance de sa premiÚre fille que Caroline Gauthier a changé complÚtement de vie. Cet éveil l'a faite basculer d'une femme mentale et analytique, vers une femme pleines d'émotions et de sensibilité. Un tsunami intérieur et extérieur non contrÎlé a tout déconstruit ce qui ne
BTS. Corps naturel, corps artificiel Écriture personnelle Pensez-vous que l’avenir de l’humanitĂ© puisse rĂ©sider dans un futur oĂč le corps humain fusionnerait avec les machines ? Indications de corrigĂ© derniĂšre mise Ă  jour samedi 4 novembre 2017, 1309. Niveau de difficultĂ© des exercices moyen Ă  difficile ★★★★★ Rappel du corpus → Pour accĂ©der aux documents, cliquez ici. → Pour accĂ©der au corrigĂ© de la synthĂšse, cliquez ici. Jean d’Alembert, article AndroĂŻde », L’EncyclopĂ©die, 1751. Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, L’Ève future, 1886. Image tirĂ©e du film Metropolis de Fritz Lang, 1927. Pierre-Marie Lledo, Femme, homme, robot vivre ensemble », 2015. INDICATIONS DE CORRIGÉ travail semi-rĂ©digĂ© Pensez-vous que l’avenir de l’humanitĂ© puisse rĂ©sider dans un futur oĂč le corps humain fusionnerait avec les machines ? Vous rĂ©pondrez Ă  cette question de façon argumentĂ©e en vous appuyant sur les documents du corpus, vos lectures de l’annĂ©e ainsi que vos connaissances personnelles. La principale difficultĂ© du sujet venait qu’il Ă©tait centrĂ© sur une problĂ©matique prĂ©cise L’homme postmoderne peut-il encore se dĂ©finir comme un ĂȘtre biologique ? nĂ©cessitant l’exploitation de connaissances ciblĂ©es. On pouvait adopter ici un plan critique qui porte sur le bien-fondĂ©, la validitĂ© d’une hypothĂšse. Proche du plan dialectique, ce type de plan implique une trĂšs nette prise de position par rapport Ă  une situation, Ă  des faits, dont il faut comprendre qu’ils soulĂšvent un problĂšme que le travail se propose de rĂ©soudre aprĂšs en avoir Ă©valuĂ© l’enjeu. LĂ©gendes I, II idĂ©e gĂ©nĂ©rale ThĂšse/AntithĂšse 1, 2, 3 idĂ©es secondaires paragraphes → exemple ⇒ dĂ©duction du paragraphe ≠ transition Introduction Accroche Le promĂ©thĂ©isme biotechnique qui a dominĂ© largement l’univers de la Science-fiction est devenu aujourd’hui une rĂ©alitĂ© qui est en train de transformer l’homme et l’organisation sociale de façon irrĂ©versible Ă  tel point qu’on peut se poser la question Annonce du sujet l’avenir de l’humanitĂ© pourrait-il rĂ©sider dans un futur oĂč le corps humain fusionnerait avec les machines ? ProblĂ©matique Ce questionnement fonde la problĂ©matique de notre travail l’homme postmoderne peut-il encore se dĂ©finir comme un ĂȘtre biologique ? En nous transportant au-delĂ  des dĂ©terminismes biologiques, la fusion homme-machine ne tĂ©moigne-t-elle pas d’une crise identitaire majeure ? Annonce du plan Si, comme nous le concĂ©derons d’abord PremiĂšre partie, l’hybridation homme-machine ouvre d’immenses perspectives d’un point de vue social et interpersonnel, nous verrons DeuxiĂšme partie que cet attrait quelque peu fantasmĂ© pour les techno-sciences reflĂšte davantage le profond sentiment d’aliĂ©nation de l’homme Ă  la machine. – I. La fusion du corps humain avec les machines remet en cause les lois de la dĂ©gradation entropique et de la temporalitĂ© et si l’homme n’était plus mortel » ? La fusion dans un mĂȘme corps du mĂ©canique et du biologique nĂ©cessite d’abord un changement de perspective il faut accepter que le corps naturel » n’existe pas en soi, il est socialement et culturellement construit. Les limites mĂȘmes du corps posent donc les limites de la corporĂ©itĂ© ; de nos jours, le corps hybride implique une vision du corps non plus comme entitĂ© finie et autonome, mais reconfigurĂ© par la science et l’imagination crĂ©atrice. → cĂ©lĂšbre anthropologue et sociologue amĂ©ricaine, Donna Haraway est une figure incontournable des thĂ©ories cyber-fĂ©ministes. Dans son Manifeste Cyborg 1984 ; trad. fr. 2002, elle affirme nous sommes tous des chimĂšres, des hybrides de machines et d’organismes pensĂ©s et fabriquĂ©s ». Selon l’auteure, en modifiant la fonction reproductive, le corps virtuel peut modifier les dĂ©terminismes attachĂ©s au corps naturel notamment au corps fĂ©minin. → Le transhumanisme postule Ă©galement l’idĂ©e qu’il faut profiter davantage de la vie en repoussant les limites du corps naturel nouvel hĂ©donisme. En ce sens, augmenter les potentialitĂ©s du corps et de l’esprit n’est pas en soi contre-nature ». ⇒ Il faut donc accepter l’idĂ©e qu’un systĂšme technologique puisse se confondre avec le rĂšgne du vivant. – La fusion homme-machine est en outre socialement utile, et d’ailleurs sans nous en rendre compte nous sommes dĂ©jĂ  les bĂ©nĂ©ficiaires de ces effets l’introduction de l’informatique dans nos vies a imposĂ© une redĂ©finition des rapports entre l’homme et la machine. → Hans Moravec considĂšre tout Ă  fait possible une hybridation du biologique avec de l’électronique molĂ©culaire dans son ouvrage Robot de la simple machine Ă  l’intelligence supĂ©rieure paru en 1998, il montre que l’évolution de l’intelligence artificielle se fait au bĂ©nĂ©fice de l’humain un robot est un outil créé par l’homme afin de rĂ©soudre des choses que son corps a du mal Ă  accomplir. → Pierre-Marie Lledo doc. 4 montre que la robotique suppose dĂ©sormais que l’homme et la machine fonctionnent ensemble dans une relation d’interdĂ©pendance et non plus de confrontation. Le robot jouerait ainsi un vrai rĂŽle social au Japon, de nombreux robots humanoĂŻdes sont dĂ©jĂ  utilisĂ©s comme auxiliaire de soin ou personne de compagnie. → Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, l’ingĂ©nieur et inventeur Elon Musk estime mĂȘme que le salut de l’humanitĂ© passera par l’union de l’intelligence biologique et de l’intelligence numĂ©rique notre dĂ©pendance Ă  la technologie ne faisant qu’augmenter avec le temps. ⇒ remise en question du vieux fantasme de l’homme-machine incarnĂ© par Terminator dĂ©sormais la fusion homme-machine suppose un changement dans la reprĂ©sentation de notre propre corps. La machine nous amĂšne ainsi Ă  reconstruire les liens sociaux et les relations interpersonnelles. – Enfin, la fusion de l’homme et de la machine est une façon d’envisager diffĂ©remment le corps humain, en dĂ©passant les dĂ©terminismes auxquels il Ă©tait soumis. → Selon JoĂ«l de Rosnay Pour une diĂ©tĂ©tique de l’information », Les Cahiers pĂ©dagogiques, n°362, p. 8, L’hybridation des technologies est un facteur d’accĂ©lĂ©ration de la coĂ©volution entre l’homme et les machines Ă  traiter l’information ». L’hybridation est donc un dĂ©passement de la dualitĂ© platonicienne corps et mental. Lorsque la machine et le corps sont branchĂ©s », plus rien ne les distingue, leur fusion est totale. → la gĂ©nĂ©tique accepte les lois qui rĂ©gissent les processus d’hybridation des vĂ©gĂ©taux. Pourquoi en irait-il diffĂ©remment chez les humains ? FascinĂ© par le corps et ses transformations, l’artiste macĂ©donien Robert Gligorov imagine mĂȘme une possible fusion du corps naturel avec le vĂ©gĂ©tal. De la mĂȘme maniĂšre, la fusion du corps et de la machine est peut-ĂȘtre une façon de dĂ©passer les frontiĂšres corporelles habituelles, Ă  commencer par la vision sĂ©grĂ©gationniste du corps la reconstruction et l’amĂ©lioration du corps humain en chirurgie amĂšne par exemple Ă  reconsidĂ©rer les notions de genre, de classe sociale, de race, de beautĂ© ou de laideur. ⇒ La fusion du corps humain avec la machine amĂšnera sans doute Ă  revoir le contexte des relations sociales il faut accepter l’idĂ©e d’une complĂ©mentaritĂ© sociale humain-machine. ≠ Mais il ne faut pas sous-estimer les dysfonctionnements, anomalies des technosciences. Le positivisme affichĂ© par les chercheurs pose Ă©galement un certain nombre de problĂšmes Ă©thiques peut-on mĂȘme parler du corps humain comme d’une machine techniquement compatible » ? II. L’hybridation homme-machine reste nĂ©anmoins problĂ©matique par ses implications philosophiques et morales s’achemine-t-on vers une fin de l’homme ? Peut-on rĂ©parer » ou bricoler » le corps comme s’il s’agissait d’une machine ? Quand on parle de corps humain, on aborde tout ce qui touche traditionnellement Ă  l’anatomie et Ă  la dimension naturelle » du corps mĂȘme socialement Ă©voluĂ©, l’humain reste une crĂ©ature mue par des instincts et des comportements biologiquement cohĂ©rents. RĂ©duire le corps Ă  une machine indĂ©finiment rĂ©parĂ©e », c’est prendre le risque d’îter Ă  l’homme son humanitĂ© mĂȘme. → Dans la Silicon Valley, un certain nombre de bio-hackers Ă  l’origine de la biologie participative approche de la biologie non liĂ©e aux laboratoires reconnus rĂȘvent d’un corps indĂ©finiment rĂ©parĂ© par des piĂšces dĂ©tachĂ©es issues du clone de chacun. Cf. le film Transformers de Michael Bay, tournĂ© en 2007 et cet article datant de fĂ©vrier 2015 paru dans le magazine GĂ©o Le nouveau dĂ©fi de la Silicon Valley rendre l’homme immortel ». → L’hybridation de la machine et du corps naturel est le symbole d’une sociĂ©tĂ© qui est celle de L’Adieu au corps David Le Breton, 2013 surnumĂ©raire, lieu de prĂ©caritĂ©, de vieillissement, le corps naturel semble relĂ©guĂ© dans l’oubli. ⇒ De telles visions ne font-elles pas du corps humain non plus un corps-sujet mais un corps-objet ? – L’attrait fantasmĂ© pour les techno-sciences se trouve amplifiĂ© par la vulgarisation parfois simpliste des avancĂ©es technologiques qui donnent l’impression qu’on peut tout faire avec le corps. Le risque est d’entraĂźner une conception biaisĂ©e de la technique. → NathanaĂ«l JarrassĂ© nous engage Ă  revenir aux rĂ©alitĂ©s des personnes appareillĂ©es qui ne sont pas des hommes machines ». Selon lui, la surmĂ©diatisation du concept de cyborg va jusqu’à engendrer une mise en question passionnĂ©e de l’appareillage, domaine oĂč la raison devrait nous guider qui oserait lancer un dĂ©bat pour ou contre » la chaise roulante ou la canne anglaise ? Le sujet amputĂ©, plus ou moins rĂ©parĂ© », se retrouve involontairement enjeu de discussions sur l’ augmentation » du corps dont il connaĂźt, lui, les limites, au risque de rendre encore plus compliquĂ©e l’image qu’il a de lui-mĂȘme et que la sociĂ©tĂ© se fait de lui ». → L’augmentation dĂ©mesurĂ©e des capacitĂ©s du corps par la pose de puces Ă©lectroniques, d’implants, de prothĂšses bioniques, etc. amĂšne inĂ©vitablement Ă  une scission de l’humanitĂ© entre ceux qui pourront s’offrir ces avancĂ©es technologiques et ceux qui en seront exclus ou en seront les victimes fabrication d’enfants Ă  travers les PMA. Cf. les notions de disposition du corps logique anglo-saxonne qui rĂ©ifie [=chosifie] le corps par opposition au principe d’indisponibilitĂ© qui refuse tout Ă©change marchand et toute instrumentalisation du corps humain. ⇒ Transformer ainsi l’Homme, c’est menacer son identitĂ©, voire son humanitĂ© mĂȘme peut-on parler encore de condition humaine » ? Ne devrait-on pas parler davantage d’ inhumaine condition » ? – À l’immortalitĂ© mĂ©taphysique des religions traditionnelles, l’homme a substituĂ© l’immortalitĂ© technologique. Y a-t-il un rĂ©el projet humain » dans des conquĂȘtes biotechniques qui rĂ©duisent l’humain Ă  n’ĂȘtre plus qu’une machine, voire un corps numĂ©rique ? → La fascination suscitĂ©e chez d’Alembert doc. 1 du corpus par l’automate de Vaucanson n’est pas exempte d’une certaine ambiguĂŻtĂ© trĂšs bien illustrĂ©e par Edison, le savant fou de l’Ève future doc. 2 tout ceci n’est rien encore ! Non ! rien ! mais ce qui s’appelle rien ! vous dis-je en comparaison de l’Ɠuvre possible. ― Ah ! l’ƒuvre possible ! Si vous saviez ! ». On peut rapprocher ces propos de certains penseurs qui voient dans le concept de posthumanisme la dissolution mĂȘme de l’humain, rĂ©duit Ă  une identitĂ© numĂ©rique mise en scĂšne cf. Word of warcraft et la construction d’avatars. → Philippe Breton Une histoire de l’informatique, 1990 a montrĂ© que l’un des fantasmes des informaticiens Ă©tait de crĂ©er une intelligence artificielle ne souffrant d’aucune limitation seule la capacitĂ© de stockage et de calcul devant ĂȘtre prise en compte. Selon eux, notre esprit pourrait mĂȘme ĂȘtre sauvegardĂ© sur un disque dur, au sein d’un androĂŻde de substitution. Entre raison et dĂ©raison, sentiment de finitude et pressentiment de l’infini, le corps artificiel ne tend-il pas Ă  devenir un pur artefact, une instance de branchement, un terminal, un objet transitoire et manipulable [
], un kit, une somme de parties Ă©ventuellement dĂ©tachables Ă  la disposition d’un individu saisi dans un bricolage sur soi et pour qui justement le corps est la piĂšce maĂźtresse de l’affirmation personnelle » ? D. Le Breton Figures du corps accessoire marques corporelles, culturisme, transsexualisme, etc. », In Claude Fintz, Les Imaginaires du corps. Tome 2 – Arts, sociologie, anthropologie. Pour une approche interdisciplinaire du corps, Paris, L’Harmattan, page 208. ⇒ La morale du posthumain dĂ©bouche inĂ©vitablement sur une morale de l’inhumain. Conclusion Bilan Comme nous l’avons vu, la mixitĂ© corporelle est source de dĂ©fis mais aussi de troubles identitaires nouveaux. L’homme technicisĂ© doit prendre la mesure des transformations qu’il induit et des responsabilitĂ©s que ce pouvoir lui confĂšre le corps artificiel postule l’idĂ©e de l’immortalitĂ© par peur de la mort
 Mais Ă  quel prix ? Nous devons accepter l’idĂ©e d’un humanisme scientifique qui refuse la vision artificialisante et fantasmĂ©e d’un homme augmentĂ© aux pouvoirs sans limite. Ouverture Et si le vieillissement Ă©tait la chance mĂȘme de l’homme ? Élargissement sur Montaigne Que vivre, c’est apprendre Ă  mourir » Essais, I, 19, 1588. – Bruno Rigolt © novembre 2017, Bruno Rigolt/Espace PĂ©dagogique Contributif Netiquette comme pour l’ensemble des textes publiĂ©s dans l’Espace PĂ©dagogique Contributif, cet article est protĂ©gĂ© par copyright. Il est mis Ă  disposition des internautes selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification France. La diffusion publique est autorisĂ©e sous rĂ©serve de mentionner le nom de l’auteur ainsi que la rĂ©fĂ©rence complĂšte de l’article citĂ© URL de la page.
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Ce titre ne vous rappelle t’il rien? Je l’ai empruntĂ© Ă  un sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e française sur la santĂ© qui rencontre ou a rencontrĂ© en son temps une forte audience. Dans ces Ă©missions on voit que nous c’est Ă  dire notre corps mais aussi notre volontĂ©, et plus encore pouvons mobiliser des capacitĂ©s insoupçonnĂ©es en rĂ©ponse Ă  des situations extrĂȘmes. Donc pourquoi ne pourrions nous pas les utiliser face au virus? A ma connaissance aucune Ă©mission grand public n’a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  cet aspect de la santĂ© dans le cadre du COVID, c’est Ă  dire nous apprendre justement Ă  utiliser ces fabuleux pouvoirs, Ă  devenir autonome et responsable. C’est fort dommage car cela aurait Ă©tĂ© plus utile que les sempiternelles recommandations anxiogĂšnes relayĂ©es par les MEDIAS. Alors on pourrait se poser la question que sont devenus ces fabuleux pouvoirs et comment faire pour les restaurer ? A la base, l’homme a tout ce qu’il faut pour ĂȘtre en bonne santĂ© et il le puise dans la Terre nutriments, Ă©nergie, on parle de terre nourriciĂšre. Depuis toujours, l’homme est armĂ© physiquement pour combattre les Ă©lĂ©ments, pour combattre le stress, la peur, pour digĂ©rer et Ă©liminer ce qu’il ingurgite. Notre corps est programmĂ© pour s’autoguĂ©rir et se rĂ©gĂ©nĂ©rer en permanence, nos cellules, notre ADN, notre peau, notre sang, tout est vivant, intriquĂ©, c’est comme un grand rĂ©seau ou tout est Ă  sa place. Les mĂ©canismes qui font fonctionner le tout de façon prĂ©cise et harmonieuse, un peu comme un horloge, sont tellement Ă©vidents qu’on n’en a pas conscience, on oublie d’entretenir la machine, on pense qu’elle est faite pour durer toujours, et puis un jour, le mĂ©canisme se dĂ©rĂšgle. Il est vrai que nous ne sommes pas tous Ă©gaux en matiĂšre de santĂ© pour de multiples raisons gĂ©nĂ©tique, hĂ©rĂ©ditĂ©, milieu environnemental, mode de vie, gestion des Ă©motions mais une chose est sure c’est que nous sommes moins rĂ©sistants que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente, et ceci essentiellement pour 3 raisons qui finalement se rĂ©sument Ă  une seule, notre mode de vie 1/ Notre mode de vie a favorisĂ© la sĂ©dentaritĂ©, le travail intellectuel et la technologie au dĂ©triment des travaux et loisirs de plein air. Nous avons perdu l’habitude de marcher, de rĂ©sister au froid, nous nous sommes coupĂ©s de la nature. Nous avons associĂ© la santĂ© au confort alors que c’est dans le vivant qu’on expĂ©rimente la santĂ©. 2/ Notre mode de vie favorise Ă©galement le stress une vie de plus en plus agitĂ©e, ou tout va de plus en plus vite, imprĂ©gnĂ©e de soucis et de peur peur de mal faire, peur de perdre son emploi, peur pour sa famille, peur de la maladie, des virus ce qui a obligatoirement des rĂ©percussions sur la qualitĂ© de sommeil et d’énergie. 3/ L’alimentation, un des points phare de la santĂ©. On assiste actuellement Ă  une surconsommation de, produits trafiquĂ©s, trop sucrĂ©s ou trop salĂ©s sodas, chips, alcoolisĂ©s sans compter le tabac et les drogues qui sont de vĂ©ritables poisons et dĂ©pendances, et les mĂ©dicaments tellement toxiques pour nos organismes. Tout ceci concourt au dĂ©sĂ©quilibre et Ă  la maladie. En effet, vous avez beau penser vous protĂ©ger du virus en portant des masques et en vous confinant, si vous vivez dans la peur et le stress, votre immunitĂ© sera impactĂ©e. De mĂȘme une mauvaise alimentation et un mode de vie toxiques favoriseront les dĂ©sĂ©quilibres physiques mais aussi psychiques Ă©motionnels, tout est liĂ© 80% des informations partent du ventre vers le cerveau, ce n’est pas pour rien qu’on appelle le ventre le 2Ăšme cerveau. Il est donc capital de ne pas laisser le stress s’installer et se transformer en maladies chroniques qui vous affaiblissent toujours d’avantage. Or Ă  un aucun moment des 9 mois de cette crise ces aspects n’ont Ă©tĂ© abordĂ©s sur les plateaux tĂ©lĂ©, Ă  aucun moment il n’a Ă©tĂ© question de santĂ© globale et d’immunitĂ©. Au lieu de rassurer la population et lui indiquer comment se protĂ©ger rĂ©ellement par des mĂ©thodes naturelles, on a rĂ©sumĂ© la santĂ© Ă  des chiffres, des courbes, des statistiques, des comptages de morts, de malades, maintenant de cas. Comment ne pas ĂȘtre impactĂ© par ces nĂ©gativitĂ©s, par ces discours mĂȘlant peur, angoisse, agressivitĂ©, par ces visages fermĂ©s et dĂ©pressifs qui finissent par constituer des Ă©grĂ©gores de nĂ©gativitĂ©s. Ne nous laissons pas envahir par ces pollutions Ă©nergĂ©tiques ; Il existe diffĂ©rentes techniques pour se protĂ©ger et se rĂ©gĂ©nĂ©rer, exercer son corps aux situations d’inconfort, Ă  des stimuli des mĂ©thodes faisant appel au mental, Ă  l’esprit comme la mĂ©ditation, la priĂšre, se rĂ©pĂ©ter des mantras de protection, invoquer les forces de la nature, pratiquer le sourire intĂ©rieur, l’attitude du guerrier, l’amour inconditionnel, cultiver la joiela technique du souffle ou de la respiration qui est un outil trĂšs puissantdes technique d’entrainement du corps au chaud et au froid bains froids, saunas, comme le font les suĂ©dois, norvĂ©giensle jeune intermittent pour se dĂ©barrasser des toxines et Ă©claircir son espritles huiles essentielles qui renferment des trĂ©sors grĂące Ă  leurs multiples propriĂ©tĂ©s et leur frĂ©quences vibratoires Ă©levĂ©es. Il faut bien comprendre que nous ne tombons pas malade par hasard mĂȘme si nous croisons la route d’un mĂ©chant virus. Nous tombons malade lorsque nous nous Ă©loignons de ce qui est bon pour nous, lorsque nous ne somme plus dans notre alignement intĂ©rieur, lorsque nous refusons notre fonctionnement naturel. Personne n’est mieux placĂ© que nous pour savoir ce qui nous convient le mieux. C’est en Ă©coutant son corps et son Ăąme que nous pouvons ĂȘtre en bonne santĂ© et retrouver alors notre pouvoir. La force qui est en chacun de nous est notre plus grand mĂ©decin » – Hyppocrate . 85 201 43 317 306 302 244 463

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